

Nous
sommes aujourd'hui blasés par les milliers de promesses
qui parcourent le monde. Promesses des publicités, des
fournisseurs, des vendeurs et des relations. Le monde est empli
de promesses qui sont généralement mal ou pas
du tout tenues. C'est pourquoi lorsque nous entendons qu'un
Tsadik enterré en Ukraine a promis monts et merveilles à celui
qui irait sur sa tombe, nous ne portons pas l'attention nécessaire à de
telles paroles.
Quelques années avant sa disparition précoce à 38 ans, Rabbi
Na'hman a réuni deux témoins, eux-mêmes Tsadikim, Rabbi Aharon
de Breslev et Rabbi Naftali de Némirov et fait devant un sefer Torah ce
serment que personne n'a jamais fait avant ou après lui: "Même
quand mes jours seront terminés, celui qui viendra sur ma tombe réciter
les dix psaumes du Tikoun Haclali et qui donnera une pièce de Tsédaka
en ma mémoire, même si ses fautes et ses péchés se
sont multipliés sans limite, D-ieu en préserve, alors j'utiliserai
ma force et m'étendrai en long et en large pour le réparer, je
le sortirai du plus profond de l'enfer" (Si'hot Haran 141, 'Hayé Moharan
225). Qui pourrait se passer d'un tel soutien? Qui peut dire qu'il n'en a pas
besoin?
Ces paroles concernent notre passage sur terre quand on a besoin de conseils
pour sortir de la souffrance de ce monde mais aussi notre devenir après
la mort, quand est venu le moment de rendre des comptes et qu'on a besoin d'un
excellent avocat. Rabbi Na'hman, véritable cadeau envoyé par Ha-chem
pour nos générations affaiblies, a promis qu'il pouvait nous sortir
des situations les plus graves. Quant à nous, il est juste demandé de
faire preuve d'une qualité essentielle: la "Emounat 'Hakhamim",
c'est à dire la foi dans les paroles de nos sages.
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